Améliorer la structure et la biodiversité des sols
Les racines des plantes intermédiaires agissent en véritables architectes du sol, contribuant à améliorer sa porosité et à prévenir le phénomène de compactage. Une terre mieux structurée favorise à la fois l’infiltration de l’eau et l’aération indispensable au système racinaire des cultures suivantes.
Stimuler la vie biologique du sol
Un sol vivant est un sol en bonne santé. Les intercultures, notamment les légumineuses comme la luzerne ou la vesce, enrichissent le microbiote du sol en fournissant une source de nourriture abondante pour les micro-organismes. Par exemple, les exsudats racinaires favorisent le développement des champignons mycorhiziens, connus pour leur rôle dans l’assimilation des nutriments.
Selon des recherches de l’Inrae, les sols riches en biodiversité microbienne produisent jusqu’à 20 % de biomasse additionnelle sur les cultures suivantes, un avantage économique à ne pas négliger.
Fixer l’azote et gérer les nutriments
Les légumineuses utilisées en interculture, comme le trèfle ou le pois fourrager, possèdent une capacité fascinante : celle de fixer l’azote atmosphérique grâce à l’action de bactéries symbiotiques présentes dans les nodosités de leurs racines. Cet azote reste ensuite dans le sol à la disposition des cultures suivantes, réduisant ainsi les besoins en fertilisants chimiques coûteux et polluants.
En outre, certaines intercultures comme le radis oléagineux sont reconnues pour leur capacité à pomper les éléments nutritifs des couches profondes du sol et à les rendre accessibles en surface lors de leur décomposition.