Le coût des maladies : des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
Les maladies animales, qu'elles soient infectieuses ou métaboliques, peuvent engendrer des pertes considérables : baisse de production, frais vétérinaires élevés, gaspillage alimentaire, voire la perte d’animaux. En France, selon l’Institut de l’Élevage (IDELE), une seule mastite (inflammation de la mamelle chez les vaches laitières) peut représenter un coût de 250 à 300 euros par cas. Multipliez cela par des dizaines ou centaines d’animaux malades, et les pertes deviennent alarmantes.
La fièvre aphteuse ou encore certaines maladies bovines comme la paratuberculose peuvent avoir des répercussions graves pour le cheptel et sur le commerce des exploitations : abattages massifs, interdiction d’exportation, chute des ventes locales... Au fond, il n’est pas exagéré de dire que chaque problème sanitaire, même localisé, peut menacer l’équilibre économique d’une exploitation entière.
C’est là qu’intervient la prévention. Elle offre non seulement une baisse significative des coûts, mais elle protège aussi les exploiteurs des drames émotionnels et financiers engendrés par des épidémies.